Sherlock Holmes
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Nous a rejoint le : 09/11/2019
Quartier : Eastie
Emploi : Détective privé consultant
Avatar : Sebastian Stan
Provenance : Les Aventures de Sherlock Holmes par Arthur Conan Doyle
Statut civil : Beg you pardon ?
double compte : Anubis / N. Tesla / Wolfgang A. Mozart
# To a great mind, nothing is little. – S. Holmes le : Mar 14 Juil - 13:51
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ft. Sebastian Stan
caractère du personnage
Pas un prisonnier de cette ville.
Prisonnier de ma propre tête.
J'ai su alors que je ne pourrais rien faire si ce n'est endurer toutes ces choses. J'ai également compris que je rêvais et combien de fois j'ai fait ce rêve, que d'être incapable de m'enfuir, d'hurler sans qu'on ne puisse m'entendre. Un rêve. Un cauchemar. C'est la même chose. »
Sherlock Holmes.
Un nom connu, reconnu depuis que son Créateur, (Sir) Arthur Conan Doyle, a réussi à le rendre célèbre. Pour son attitude, pour son caractère, pour son incroyable capacité à déduire la vie de quelqu’un en une fraction de seconde, pour sa relation que l’on peut qualifier d’ambiguë avec le docteur John Hamish Watson. Pour ses aventures, pour ses ennemis et ses alliés, pour ne jamais avoir perdu sauf quatre fois dans toutes ses affaires.
Il n’a jamais été au courant de la pression qu’il était pour son auteur, n’a jamais réalisé à quel point il était célèbre. A Settherdam, il n’est qu’anonymat. Un homme parmi tant d’autres, qui n’aspire pas pour autant à être connu mais se contente uniquement de vivre, de survivre.
Sherlock Holmes, c’est un fumeur et un drogué ; fumeur de pipe, consommant sa solution à sept pour-cents. Watson était celui chargé de vérifier qu’il était en vie.
Une intelligence remarquable mais une culture générale déplorable, risible même.
Une indifférence glaçante.
Une froideur dans le regard et les gestes.
Un professionnalisme redoutable.
Une précision presque chirurgicale dans ses analyses.
Sherlock Holmes.
Un homme qui ne connaît rien aux sentiments, qui n’a vu que Londres et ses mystères ; que les ruelles et leurs meurtres. Les cadavres à la morgue, avant de résoudre l’enquête en un temps record, ridiculisant ainsi la police. Scotland Yard… Ce bon vieux Lestrade a presque tendance à lui manquer !
Un homme qui ne connaît rien au ressenti humain, qui ne ressentait jusque-là que de l’indifférence pour autrui, mettait une certaine distance entre lui et les autres. Quelqu’un qui manque profondément de tact pour annoncer une mauvaise nouvelle à quelqu’un, qui est incapable de ressentir la moindre once de pitié pour un événement qualifié de « tragique » ou de malheureux.
Un homme qui ne connaît rien à tout ça et ne désire qu’apprendre.
Dénué de sentiments, Sherlock a l’impression de n’être qu’un monstre sans coeur, se contentant de regarder d’un air froid les malheurs autour de lui. Il souffre de ne rien savoir de toutes ces choses qui le rendent insensible aux yeux de tous.
Sherlock Holmes.
C’est aussi quelqu’un qui hait son auteur du plus profond de son être.
De lui avoir donné une intelligence…
Mais pas la culture qui va avec.
De lui avoir donné une capacité à déduire hors du commun…
Mais pas les sentiments qui vont avec.
D’avoir tenté de le supprimer, le tuer avec Moriarty, à Reichenbach.
Mais de l’avoir ramené trois ans après pour une raison qu’il ignore.
Toutes ces choses qui n’ont jamais existé que dans l’imaginaire d’un homme ; lequel a réussi à faire rêver des centaines, des milliers de lecteurs. Mais le détective n’est qu’un personnage de fiction qui ne sait rien faire d’autre que résoudre des enquêtes, encore, encore et encore.
Alors Sherlock Holmes fait ce qu’il a toujours fait.
A Settherdam, passée la surprise qui l’a fait réaliser qu’il pouvait bouger de lui-même, penser de lui-même sans avoir un quelconque guide, il ne lui restait que ses addictions. Accro aux meurtres commis et aux tueurs, accro à la drogue qui le fait planer, accro au tabac, accro à l’alcool qui noie ses pensées et le laisse profiter d’un moment où il ne pense à rien d’autre que le vide. L’esprit de Sherlock est toujours plein à craquer ; il y a toujours mille et une petites choses qui tournent encore et encore dans son esprit.
Qui l’empêchent de dormir.
Son manque de sommeil l’empêche de se nourrir convenablement.
L’idée de manger le dégoûte et pourtant il y est bien obligé.
Pour pallier à ce dégoût, il boit.
Pour oublier qu’il boit, il se drogue.
Mais rien n’y fait, ses pensées persistent encore et toujours sans jamais le laisser tranquille.
Sherlock est épuisé.
Épuisé du manque de sommeil.
Épuisé de faire un travail constant pour lui pour être un peu moins comme lui-même et un peu plus comme les autres.
Épuisé de ne savoir rien faire d’autre qu’être un détective privé.
Épuisé de se dire qu’il peut apprendre, qu’il doit apprendre encore et toujours.
Une dépression qui l’enserre encore et encore dans cet étau depuis des années ; le déni de se dire qu’il n’est qu’une création ; cette volonté inexistante de s’en sortir et de voir les choses autrement.
Envisager, vivre une vie sans John Watson n’est pas possible pour le détective et c’est pour ça qu’il s’est laissé sombrer sans chercher à remonter la surface.
En quinze ans passés à Settherdam, Sherlock a de l’argent, un chien, un colocataire conciliant, tout ce qu’il veut ou presque mais il n’est pas heureux.
L'azurée
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# Re: To a great mind, nothing is little. – S. Holmes le : Mar 14 Juil - 14:29
Ah bah yes notre premier picoleur professionnel /PAN
CAY PARFAIT je te valide du coup, file te recenser comme il se doit
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